Mon propos

Faisant suite à l'annonce présidentielle de la veille, notre confinement se met en place. L'OMS fait état d'une pandémie inédite contre laquelle le monde entier  doit faire face. La définition du Larousse à propos du de cette notion de "confinement" nous renvoie à une analogie avec l'animal vivant dans un espace confiné, trop restreint induisant un manque d'oxygène, de nourriture, de contact.
L'humanité entière, profondément "humaine" est reléguée à cet état de confinement où l'oxygène et la nourriture ne semblent pour le moment de pas faire défaut (pour les plus privilégiés) cependant la "rupture de liens sociaux" souhaitée par la nécessité d'endiguer ce covit 19 nous plonge -t-il véritablement dans une absence de contacts  extra confinement (voir intra)?
Notre peur d'être contaminés, la frustration liée à notre manque de liberté physique ou l'ennui nous plongent dans un sentiment collectif profond de vulnérabilité ontologique que notre quotidien technologique habituel nous fait oublier. A défaut de sortir, d'exercer notre pouvoir de décision sur  la gestion de notre espace, de notre temps, de nos contacts, de notre extériorité et intériorité personnelles et pour faire face à cette détresse intrinsèque à notre nature humaine vivante, nous renforçons notre attachement et notre usage au numérique. Celui-ci reste le substitut  à nos liens sociaux physiques. Il matérialise le contact, nous permet d'exister professionnellement, scolairement, amicalement, amoureusement, familialement, personnellement, au risque de nous perdre au sein même des relations intra-confinements. Cet usage a pour autant le mérite de nous "maintenir" dans la vie. Par quels moyens ? J'ai  recensé ici les domaines dans lequel intervient l'usage du numérique illustrés par quelques témoignages non exhaustifs. Je terminerai ma présentation par quelques réflexions qui se sont imposées à moi  et que je vous soumettrai...